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Relations Internationales et leur Stratégie

1- Définition des Relations Internationales
En théorie, l'analyse de la vie internationale passe par 3 niveaux :

1- l'élaboration des politiques étrangères par les États et la compréhension des processus de décision en la matière;

L'examen des interactions entre les différentes politiques étrangères, qui fondent les RELATIONS INTERNATIONALES proprement dites.

les rapports de force qui se constituent entre nations tendent à définir un type d'équilibre qui structure le système international, dont l'évolution est appréhendée à un 3° niveau d'analyse


Relations Internationales; évolution de l’Etat

Pendant des siècles, il n'y a eu qu'un acteur unique, l'Etat, qui présente encore l'originalité d'être à la fois le protagoniste principal et l'architecte du SI en tant que créateur de la règle de droit.

Selon la définition de l'Etat formulée par la CIJ, «les États sont des entités politiques égales en droit, de structure semblable et relevant toutes du droit international ».

Loin d'être la forme d'organisation politique par excellence qui caractériserait aussi bien les sociétés tribales de l'Antiquité que les temps modernes, l'Etat est au contraire un phénomène historique récent. Sa naissance remonte aux 15° et 16°s et correspond à une «réponse historique à un Problème intemporel », celui du pouvoir. Il constitue une invention occidentale qui a permis à une partie de l'Europe de quitter l'ère féodale pour entrer dans la modernité politique.


1- Une entité en croissance continue

La propagation du modèle étatique se développe en plusieurs étapes, au 19°s en Amérique latine, au début du 20°s en Europe avec l'éclatement des empires austro-hongrois et ottoman, au milieu du 20°s en raison des vagues successives de décolonisation, enfin au début des années 1990 avec la désagrégation du bloc communiste et de l'URSS. Cette augmentation du nombre des États se mesure aux effectifs de l'ONU: 51 États membres en 1945 contre 191 aujourd'hui.

Cette «prolifération» se poursuivra au 21°s au nom du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ou sur la base de ce que Pascal Boniface appelle le «séparatisme économique».



3- Relations Internationales; éléments constitutifs de l’Etat:

En droit international, un Etat existe chaque fois:

§ Un territoire délimité par des frontières,

§ Une population identifiée par un certain nombre de caractéristiques communes,

§ Une organisation politique souveraine.

Ainsi aux 2 éléments substantiels (territoire et population) se juxtapose un élément organique (appareil politique) auquel le DI est indifférent puisqu'il n'attache pas d'importance à la nature du régime politique. Néanmoins, il est vrai que la forme démocratique d'un régime est un aspect qui intervient parfois a prioRelations Internationales lors, de sa reconnaissance et souvent a posterioRelations Internationales pour accorder ou refuser des aides financières.



4- Relations Internationales; facteur du territoire.

Portion d'espace sur laquelle l'État va exercer sa souveraineté, le territoire, délimité par des frontières terrestres, maritimes et aériennes, constitue l'assise de la puissance étatique. Les frontières sont les conséquences de l'histoire, des guerres, de négociations et de traités. Certaines peuvent prendre une base naturelle comme le relief montagneux, les fleuves ou les côtes.

Si l'ensemble des terres émergées de la planète est partagée entre les États, il n'en est pas ainsi de tous les espaces maritimes. La Convention de Montego Bay sur le droit de la mer de 1982, entrée en vigueur en 1994, fixe l’emprise territoriale sur la portion de mer. Cette extension s'effectue horizontalement (mer territoriale) et verticalement (droits exclusifs et souverains sur les ressources de la zone économique exclusive et du plateau continental).

La maîtrise du territoire permet d'assurer la cohésion et la protection de la population qui y réside. Ce dernier facteur est primordial car il concerne l'intégrité territoriale et l'attachement au sol qui sont des ferments de l'identité nationale et très souvent des éléments de mobilisation patriotique.

Le Droit International a défini les principes protecteurs d'inviolabilité et d'intangibilité des frontières conventionnellement reconnues. Ils existent aussi des espaces où l'Etat n'exerce pas son pouvoir: extraterritorialité des ambassades des pays étrangers soumises à leurs droits nationaux respectifs.



5- Relations Internationales; facteur de la population.

Définie comme l'ensemble des personnes (nationaux et étrangers) qui vivent sur un territoire national et sont soumises à l'autorité de l'Etat. Son autorité ne s'applique pas de la même façon aux nationaux et aux étrangers auxquels le DI garantit un certain nombre de protections.

La nationalité est le lien juridique qui unit, à un Etat donné, un individu, un groupement (sociétés) ou une chose (navires ou aéronefs). Ce lien juridique et personnalisé, a souvent fait assimiler la population d'un Etat à la nation. L'origine de cette affirmation se trouve dans le principe des nationalités, consacré par la Révolution française.

Ce lien personnel ne recouvre pas exactement le fait de vivre sur tel territoire. Ainsi un «national» d'un État ne perd pas sa nationalité s’il réside à l'étranger; à l'inverse le fait de résider sur le territoire d'un État ne donne pas automatiquement la nationalité de cet État.

L'octroi de la nationalité relève de la compétence exclusive de l'État. Elle s'acquiert soit par la naissance (droit du sol), soit par la filiation (droit du sang). L'octroi de la nationalité à des personnes physiques ou morales crée des droits et fait peser des obligations.

Tout individu doit bénéficier d'une nationalité (article 15 de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948). Toutefois la double nationalité est envisageable de même que l'apatridie.

Les étrangers sont titulaires de divers droits conformément à un principe général de DI (libertés de la personne, impartialité du système judiciaire) et régis par des accords interétatiques.



6- Relations Internationales; facteur de la souveraineté

C'est la détention par l'État d'une autorité qui lui permet d'exercer le pouvoir. Cette autorité, servie par une organisation politique, se manifeste par la détention de la souveraineté.

Sur son territoire, l'État dispose de la contrainte juridique et de la contrainte armée, dans le respect des libertés (monopole de la contrainte légale). Ainsi l'État est à la source et à l'aboutissement de l'ordre juridique interne. Sur le plan externe, l'idée de souveraineté implique que l'État n'est subordonné à aucune autorité qui lui est extérieure.

Cependant, ce principe d'indépendance absolue apparaît de plus en plus comme une illusion en raison de:

Ø L’Etat est obligé à respecter la souveraineté des autres Etats.

Ø L'adhésion de l'État aux règles du DI et sa participation aux multiples organisations internationales, lui imposent le respect d'un certain nombre de principes.

Ø Une érosion de la souveraineté des États membres par transfert (ORG supranationales: UE), (par abandon, pour certains: PAS du FMI, tutelle politique) de compétences à l'organisation.

Ø La liberté de choix est limitée par l'apparition d'un modèle dominant constitué du couple démocratie libérale économie de marché.



7- Relations Internationales; reconnaissance de l’Etat.

Le problème essentiel pour la souveraineté d’un Etat est sa reconnaissance par la société internationale.

Aussi, l’admission du sein de l’ONU n’entraîne pas une reconnaissance automatique de tous les membres. (Israël et les pays arabes). Toutefois, le pouvoir d’un Etat peut être contesté de l’intérieur ou de l’extérieur. Pour surmonter cette difficulté, le DI établit une distinction entre la reconnaissance d’Etat et la reconnaissance de gouvernement.

La reconnaissance prend aussi un caractère conditionnel ; ainsi le droit européen a définit en 1991, un certain nombre de principes qu’un nouveau Etat doit respecter pour bénéficier de la reconnaissance. Respect de la démocratie, des droits de l’homme, des droits des minorités et des groupes ethniques, le non recours à la force et l’inviolabilité des frontières existantes.


8- Relations Internationales; ampleur du phénomène des ONG

Si les Organisations Internationales Gouvernementales restent assujetties à la volonté des Etats, de nouveaux acteurs sont apparus et ont vocation à modifier l'ordre interétatique en favorisant l'émergence de concurrents et en offrant un complément ou une alternative au model interétatique existant.

De nouveaux intervenants interfèrent dans les relations Etats Organisations internationales. Ils obéissent à des logiques propres de complémentarité ou de concurrence. Cette mutation entraîne l'apparition d'un monde transnational diversifié, composé d'ONG, de FMN et d'individus jusqu'alors écartés de la scène internationale. A la différence des Etats et des ONG qui sont acteurs et sujets de droit international, les nouveaux protagonistes sont uniquement des acteurs.

Malgré une dénomination générique souvent contestée, l'expression ONG a le mérite de l'effectivité puisque l'article 71 de la Charte de l'ONU s'y réfère expressément.

Si les définitions de l'ONG varient selon les auteurs, un consensus se dégage autour de ses caractéristiques principales.

L' ONG est une association de personnes physiques ou morales privées, de différentes nationalités, internationale par sa structure, ses fonctions et son action, dépourvue de tout but lucratif. Elle relève du droit national de l'État où elle a établi son siège.

Le phénomène s’est amplifié au cours du 20°s et atteint des proportions inégalées. On dénombre en effet plusieurs milliers d'ONG réparties sur l'ensemble des continents.



9- Relations Internationales; cadres d'intervention des ONG :

Les ONG, regroupées en 4 grandes catégories, interviennent dans des domaines très variés:

Ø Les organisations corporatives, axées sur la défense des intérêts de leurs membres au sein d'Institutions spécialisées comme la FAO, l'OMS ou BIT;

Ø Les organisations techniques telles que la Commission Internationale de Protection radiologique,

Ø Les organisations sociales et humanitaires comme Amnesty International, CICR, MSF (Prix Nobel de la Paix 1999), MDM ou Greenpeace;

Ø Les organisations savantes, comme l'Institut de Droit International, la Fondation Carnegie ou le Mouvement Pugwash.



10- Les grandes lignes du Statut et des Fonctions des ONG :

Les ONG les plus représentatives bénéficient d'une certaine reconnaissance de la part des organisations intergouvernementales qui leur accordent, dans leurs domaines d'activités, un statut consultatif.

Elles sont toutes habilitées à recevoir des informations des OIG et même, pour certaines d'entre elles, à être automatiquement consultées, voire à proposer l'inscription à l'ordre du jour des débats de leurs propositions. De plus, les ONG organisent, avec le soutien des OIG, des réunions en marge des grandes conférences internationales des NU consacrées aux problèmes de société (environnement, démographie développement social, criminalité transnationale ou situation des femmes).

Elles sont associées au processus normatif; parfois elles participent de façon implicite ou explicite à l'élaboration et à l'adoption de la règle de droit (exemple du CICR en matière de droit humanitaire) et surveillent l'application effective par les Etats de leurs obligations conventionnelles.

Aiguillon ou promoteur de nouvelles normes de DI, les ONG humanitaires, théoriquement indépendantes des États, deviennent de plus en plus dépendantes de financements publics (en moyenne 60%).

L'influence des ONG est appréciée différemment. Certains leur attribuent un rôle considérable dans la politique internationale, d'autres, un rôle diffus et modeste, confirmant, en réalité, la dialectique de l'encore interétatique et du déjà transnational.



11- Relations Internationales; stratégie des sociétés transnationales (FMN)

Le débat se situe ici au niveau de l'entreprise, organisme qui agit en fonction d'intérêts économiques propres. Le terme de STN illustre l'autonomie de ces sociétés à l'égard des systèmes économiques nationaux.

La définition des STN soulève de nombreuses difficultés; néanmoins les traits communs sont:

Ø En tant que société, une SM a un rattachement national (siège social),

Ø Exerce ses activités de production ou de distribution dans plusieurs pays par le biais de filiales ;

Ø Dispose d'une direction centrale qui définit la stratégie de gestion de l'ensemble maison mère/filiales ;

Ø La recherche du profit et de la rentabilité caractérise les SM et conditionne leur implantation géographique, indépendamment des États;

On en dénombre environ 60 000 dans le monde, s'appuyant sur plus de 500 000 filiales étrangères et employant plus de 90 millions de salariés. Elles représentent 25 % de la production mondiale et à elles seules, en 1998, les filiales étrangères ont réalisé un chiffre d'affaires total de 11 000 milliards de dollars. Certaines FMN (pétrolières, automobiles, informatiques) ont un chiffre d'affaires > au PNB de la plupart des Etats.

Les STN apparues initialement en Europe puis aux EU et au Japon, s'internationalisent en s'implantant dans des pays récemment convertis à l'économie de marché. Cette internationalisation se manifeste par des rachats, des fusions ou des prises de participation qui leur permettent de mieux contrôler les processus de production, de recherche et de commercialisation. Toutefois, il est intéressant de noter, depuis une quinzaine d'années, une évolution dans la stratégie des SM. En effet, elles ne fournissent plus la totalité des apports en capitaux ou en technologie et se bornent à fédérer les potentialités de divers intervenants locaux. Cette rationalisation des choix permet de limiter les investissements propres et de mettre en concurrence des Etats enclins à multiplier les avantages pour obtenir, par exemple, une implantation industrielle ou un contrat.

12- Relations Internationales; places des individus

L'individu est défini par le professeur René Jean Dupuy que « l'homme, personne privée, est en exil dans la société des Etats. Le dialogue entre l'homme et l'Etat s'est déroulé à l'intérieur des mêmes frontières: la démocratie a été instituée à la mesure de l'Etat. C'est à lui que l'homme a confié sa conservation et sa participation à la vie internationale n'a été que médiate.

Cette conception classique des RELATIONS INTERNATIONALES doit être relativisée par l'insertion sous jacente de l'individu dans la sphère mondiale. L'individu exerce une influence grandissante sur le processus de prise de décision des États et sa capacité de contestation s'élargit. Encore faut il l'envisager regroupé et non isolé, autrement dit il est nécessaire de se référer aux individus in concreto et non à l'individu in abstracto.

Les peuples, En tant qu'acteurs des RI, ont eu une destinée surprenante dans la mesure où tout le monde s'accordait à dire que leur rôle s'était achevé à la décolonisation. La fin de la bipolarisation a engendré un renouveau du droit des peuples dans des domaines traditionnels et aussi dans des domaines nouveaux. Le principe du droit des peuples à disposer d'eux mêmes, consacré par l'ONU en faveur des peuples coloniaux, avait une finalité unique, leur accession à l'indépendance et au statut étatique. Ce principe, aux effets juridiques limités mais aux implications politiques évidentes, n'est plus cantonné aux seuls peuples coloniaux. Il est fréquemment invoqué comme un droit identitaire qui se matérialise par une revendication d'autodétermination ou de reconnaissance de droits ancestraux (cas des peuples autochtones).

Cette prise en compte des peuples par le droit international est partielle et se heurte encore au principe de souveraineté des États, soucieux d'éviter sécessions et démembrements.



13- Relations Internationales; régulation normative

Les RELATIONS INTERNATIONALES sont régies par un corpus de règles spécifiques qui en couvre tous les aspects traditionnels ou nouveaux. Ce corpus permet de définir et d'organiser des règles collectives visant à prévenir l'insécurité et limiter le recours à la force. Le droit est un instrument de la politique, il exprime l'état des rapports sociaux, y compris les rapports de force, à un moment donné.

Malgré ses imperfections et ses incertitudes, le DI ne cesse de s'étendre. Il couvre la quasi-totalité des activités humaines s'exerçant à travers des frontières et permet un minimum de régulation de l'interdépendance. Le phénomène juridique, parfois nié par les tenants dépités d'un droit naturel et universel dont l'ONU serait garante, est perçu différemment selon les cultures. Cependant, ces sociétés se reconnaissent liées réciproquement par des obligations juridiques contenues dans des traités ou des contrats.



14- Relations Internationales; sources du droit

L'article 38 du statut de la CIJ énumère les modes de formation: les traités, la coutume, les principes généraux de droit et accessoirement la jurisprudence et la doctrine. D'autres sources, les actes unilatéraux des Etats et les décisions des organisations internationales, ne figurent pas dans l'énoncé de l'article 38 elles occupent pourtant une place importante dans les RI.

1. Les traités

Le traité, procédé de formation le plus ancien, prend la forme d'un accord conclu entre deux ou plusieurs sujets de droit international en vue de produire des effets juridiques. Cet acte conventionnel écrit, et conclu entre États ou entre Organisations, manifeste leur volontarisme.


La matière a été codifiée en 1969 par la Convention de Vienne. 3 phases jalonnent la procédure : la négociation, la signature et la ratification. La négociation est menée par des plénipotentiaires spécialement mandatés par l'autorité nationale compétente. Elle s'effectue dans un cadre bilatéral ou multilatéral. La signature authentifie le texte sans engager l'État. Cet engagement d'application du traité résulte de la ratification, acte par lequel l'organe supérieur de l'État confirme la signature du plénipotentiaire.

La date d'entrée on vigueur d'un traité bilatéral est fonction des ratifications par les deux parties. Pour les traités multilatéraux, deux procédés sont utilisés séparément ou conjointement, soit la date est précisée par le traité lui même, soit le texte prévoit le nombre de ratifications nécessaire.

Un traité ratifié doit être appliqué, sous réserve de réciprocité, tant qu'il n'a pas été dénoncé par l'une des parties. Encore faut il que la dénonciation soit possible (exple des traités européens qui ne la prévoient pas).

2. La coutume

«Pratique juridique générale, acceptée comme étant le droit», la coutume internationale est la manifestation d'un comportement répété, constant, durable et clair. Ces caractères impliquent une adhésion volontaire et consciente de nombreux Etats à se conformer à une règle obligatoire en gestation. Les actes susceptibles de créer des précédents sont issus d'une pratique organique émanant des Etats ou des Organisations internationales.


La coutume possède une valeur identique à celle des traités, en d'autres termes, leur force juridique est égale. Si une disposition conventionnelle ultérieure peut modifier ou abroger une règle coutumière, la réciproque est vraie. L'attrait de la norme écrite conduit fréquemment la société internationale à un travail de codification de la coutume (droit de la guerre, droit des traités, droit de la mer).

3. Les principes généraux de droit

Ces principes sont communs à tous les systèmes juridiques des États démocratiques. Ils sont donc partie intégrante du droit positif et sont, pour la plupart, relatifs à l'administration de la justice (égalité entre les parties, réparation intégrale des dommages causés, autorité de la chose jugée). Toutefois, ils ne représentent qu'une source supplétive de DI, utilisée uniquement en l'absence de règles conventionnelles ou coutumières.


4. L'équité

Le statut de la CIJ autorise cette juridiction, avec l'accord des parties au litige, à statuer ex aequo et Bono, c'est à dire en équité.


Le recours à un jugement en équité permet de réduire les effets pénalisants d'une application stricte du choit international (par exemple en matière de délimitation des frontières maritimes). S'il comble Parfois les lacunes du droit, il est généralement admis qu'il ne puisse pas le Contredire (pas d'équité contra legem).

5. La jurisprudence

Moyen «auxiliaire» de détermination de la règle de droit, la jurisprudence est l'ensemble des décisions juridictionnelles et arbitrales à portée universelle ou régionale. Le DI établit le principe de l'autorité relative de la chose jugée néanmoins la force interprétative, tirée des jugements ou sentences, crée des précédents juridiques. Certes, il dit le droit mais il favorise aussi l'émergence de normes juridiques souveraineté et d'égalité entre Etats.


6. La Doctrine

Autre moyen auxiliaire, elle se situe au bas de la hiérarchie des normes du DI. La CIJ ne s’y réfère jamais explicitement ce qui n’empêche pas les spécialistes éminents de la discipline de réfléchir et de proposer la création de nouvelle règles ou de modification de règles existantes inadaptées aux réalités des RI.


7. Les actes unilatéraux

Ces actes émanant des Etats et des organisations internationales, manifeste la volonté d’adopter des normes écrites ou orales produisant des effets juridiques: Etat (procédure de reconnaissance d’un nouvel Etat, Protestation diplomatique, renonciation à l’exercice d’une action), OI (décision, résolution,..).

8. Le Jus Cogens

Norme introduite sous la pression des Etats en développement. C’est une norme impérative placée au sommet de la hiérarchie et toutes les règles de droit lui sont assujetties. Selon la CIJ, son contenu se réfère à l’interdiction du recours à la force, du génocide, de la torture ainsi qu’à la prohibition de l’esclavage.



15- Relations Internationales; règles juridico-politiques

Le système mis en place par les traités de Westphalie inaugurait un ordre dans lequel les RELATIONS INTERNATIONALES étaient exclusivement inter-étatiques Les principes établis en 1648 ont été pour la majorité d’entre eux inscrits dans la charte de 1945.

1. Le principe d’égalité souveraine des États

La souveraineté de l'Etat est, selon la définition de Charles Rousseau, plénitude, autonomie et exclusivité. Ce dernier élément est aujourd'hui le plus contesté (voir infra, le devoir d'ingérence humanitaire). L'égalité repose sur un postulat juridique occultant les inégalités de fait entre Etats; il protège les États faibles des appétits des Etats forts. En pratique, ce principe relève souvent de la pure fiction juridique

2. Le principe de non intervention dans les affaires intérieures d'un État


Ce principe, établi à l'article 2§7 de la Charte, prohibe toute ingérence d'un Etat dans les affaires intérieures d'un autre Etat. II a été précisé par l'AG des NU dans sa Résolution 36/103 du 9 décembre 1981 sur l'inadmissibilité de l'intervention et de l'ingérence dans les affaires intérieures des Etats. La jurisprudence de la CIJ l'interprète de manière extensive (Affaire Nicaragua contre EU, 27 juin 1986). Il se heurte depuis la fin des années 1980 au devoir, voire au droit d'ingérence pour des raisons humanitaires.

3. Le principe de non recours à la force


L'article 2§4 de la Charte interdit le recours à la force armée, constitutif d'une agression directe ou indirecte caractérisée, à l'encontre de l'indépendance ou de l'intégrité territoriale d'une autre collectivité étatique.

4. Le principe du règlement pacifique des différends


Corollaire du précédent, ce principe est clairement réaffirmé par la Charte qui précise les techniques et les modalités de règlement.

5. Le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

Ce principe, posé par l'article 1§2 de la Charte, est applicable aux seuls peuples sous domination coloniale, sous domination étrangère ou soumis à un régime raciste.

6. Le principe du respect des droits de l’homme


II est consacré aux articles 1§3 et 55 de la Charte. Les cinquante dernières années ont vu la promotion des droits de l'homme dans l'ordre international, soit au niveau mondial par l'action des Nations unies, soit au niveau régional avec les conventions européenne, américaine et africaine.

Doctrine officielle de la société internationale, l'universalisme des droits de l'homme doit passer « de la sphère de l'idéal à celle de la réalité».

7. Devoir d'ingérence humanitaire: formes et contraintes


Certains auteurs prônent l'avènement d'une paix perpétuelle grâce à l'extension universelle de la démocratie et défendent, en son nom, un droit d'ingérence dans les affaires intérieures des Etats non démocratiques.

Le droit, ou tout au moins le devoir d'intervention, est justifié par la nécessité de prévenir des conflits futurs. Conséquence première de violations des droits de l'homme par certains Etats, le principe d'ingérence au bénéfice d'un Etat ou d'un groupe d'États tend à s'imposer, du moins à exister dans les faits. Il contredit le sacro saint principe de non intervention dans les affaires intérieures d'un Etat, précédemment évoqué. II est multiforme et s'applique aux domaines humanitaire, politique et écologique.

La 1ère forme répond, à l'origine, à une préoccupation d'assistance humanitaire suite à des catastrophes naturelles (Résolution 43/131 de l'AG des NU du 8 décembre 1988). Ce texte établit la subsidiarité à finalité humanitaire en cas de carence de l'Etat concerné par cette situation d'urgence. II ouvre aux ONG charitables la possibilité d'intervenir afin de porter secours et assistance aux victimes de ces catastrophes. Appliqué en Irak (1991), en Somalie (1992) et au Kosovo (1999), ce principe suscite des controverses passionnées entre partisans d'un interventionnisme international et défenseurs de la souveraineté étatique.

La 2ème forme consiste généralement en l'immixtion d'un gouvernement étranger dans la vie politique d'un État soit pour cautionner un acte contesté, soit pour dénoncer une action donnée. La conditionnalité de l'aide financière participe à cette ingérence démocratique.

La 3ème forme, l’ingérence écologique, habilite certains Etats à s’ériger en censeur de la politique et de la gestion environnementale d’un pays au nom de la protection des ressources déclarées patrimoine de l’humanité. Perçue par les PED, non parfois sans fondement, comme un dessein néocolonialiste et mercantile des Etats développés, l’ingérence progresse dans les esprits et irrigue lentement la société internationale, en dépit des obstacles dressés par les Souverainistes.

8. Le principe d’une responsabilité et d'une justice pénales internationales


Les développements les plus récents traduisent la volonté de la société internationale de réprimer pénalement les atteintes les plus graves aux droits de l'homme (crimes contre l'humanité, crimes de guerre et génocide). Deux tribunaux ont été créés par des résolutions du CS pour juger les auteurs présumés de violations graves en ex Yougoslavie et au Rwanda. Environ 70 personnes ont été inculpées par le TPI de la Haye et une quarantaine livrées à cette juridiction. Ces tribunaux, instaurés à titre temporaire, céderont la place à la CPI permanente. Le statut de cette nouvelle juridiction a été adopté le 17 juillet 1998, à Rome, sous l'égide de l'ONU. Le Procureur près la Cour disposera d'un pouvoir personnel d'enquête sur les agissements éventuels d'individus, y compris les gouvernants. Cette enquête, dont certains actes pourront s'effectuer sur les territoires des Etats parties, sans assistance des autorités judiciaires nationales, pourra être suspendue par le CS pendant 1 an. Les règles d'amnistie et de prescription sont inopposables à la Cour. Ce progrès de la justice internationale doit être tempéré par le refus américain. Ces principes, établis ou en gestation, sont issus d'un compromis souvent laborieux au sein de l'ONU entre les représentants de deux tendances, l'une favorable à la prééminence de l'État dans la vie internationale, l'autre favorable à l'autonomie des individus. Ils sont complémentaires et évoluent en fonction du jeu des divers acteurs internationaux.

Relations Internationales et leur Stratégie
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Echec Société des Nations et des enseignements a tirer

Echec Société des Nations et des enseignements a tirer


Sujette à des faiblesses qui ne tiennent pas qu’à elle, la Société des Nations aura échoué à instaurer une sécurité collective à cause des erreurs de sa conception qui, quoi qu’elles furent fatales pour elle et pour la paix mondiale, auraient servi de leçons pour l’avenir.

Faiblesses de la Société des Nations :

Ebranlée, d’emblée, par la non-ratification du Sénat américain, la Société des Nations s’est trouvée en butte à une panoplie de problèmes l’ayant soumise à rude épreuve.

Echec de son universalité :

en écartant d’emblée les vaincus et non reconnue par les Américains, la Société des Nations est loin d’être une organisation universelle.
Tout d’abord, le débat sur la ratification du traité de Versailles et du pacte de la Société des Nations, commence dès le retour du président américain Woodrow Wilson aux Etats-Unis, le 08 juillet 1919. Selon la constitution américaine le Sénat doit approuver le traité à la majorité des deux tiers, avant que le président puisse le ratifier. Malgré une légère majorité républicaine, Wilson était très confiant car il est persuadé que l’opinion publique américaine est, dans sa majorité, favorable à la nouvelle diplomatie et donc à la Société des Nations. Cependant au premier vote le chiffre des deux tiers n’a pas été atteint. Une négociation serait alors nécessaire avec les groupes qui se sont opposés au texte.
Or Woodrow Wilson va faire preuve d’une obstination sans borne. Il a refusé pratiquement tout amendement proposé par certains groupes. Le président américain ne veut accepter aucun compromis. Pour les républicains, la Société des Nations ne doit pas s’ingérer dans les affaires panaméricaines car la doctrine Monroe s’encharge. En plus les Etats-Unis ne doivent pas être directement impliqués dans les affaires européennes, ils ne peuvent pas accepter de faire la police dans le vieux monde. Les républicains sont les partisans de la politique isolationniste des Etats-Unis.

A cet effet, le président décide de faire appel à l’opinion publique. Il entreprendra une vaste tournée à travers le pays malgré le refus de son médecin à cause de l’état de sa santé qu’il était d’ailleurs prêt à la sacrifier pour sauver le traité. « J’espère que le voyage n’aura pas de conséquences désastreuses, mais si c’est le cas, il faut que je parte ». Cependant le soutien aux thèses wilsoniennes reste diffus et relativement peu intense. La détérioration de l’état de santé du président américain et la forte opposition de ses adversaires ont repoussé la ratification de l’ensemble des traités par 55 non contre 39 oui. Le Sénat, désavouant Wilson, a refusé donc de ratifier les traités de paix et le pacte de la Société des Nations. C’est le premier coup dur porté à cette organisation ce qui va limiter son action dans le futur en la privant d’un soutien incontournable pour sa pérennité.
Ce refus américain d’adhérer à la Société des Nations et l’absence de la majorité des pays africains et asiatiques font d’elle une organisation plus européenne que mondiale. La Société des Nations n’a été une organisation universelle que par ses ambitions. Près de la moitié des 42 signataires du pacte sont des pays européens. Ce groupe a été rejoint, dans les trois années qui ont suivi la création de la Société, par une dizaine d’Etats européens portant ainsi la participation du vieux monde au deux tiers. D’autre part, plusieurs pays n’ont pas été invités à cette organisation qui prétend défendre la paix mondiale. La Russie bolchevique et les vaincus en sont l’exemple phare.
Par ailleurs, au lendemain de sa mise en place, la Société des Nations a traité surtout les questions européennes. A commencer par le litige frontalier entre l’Allemagne et la Pologne sur la haute Silésie et la Prusse orientale. Ensuite le différend qui a opposé la Suède à la Finlande à propos des îles Aaland ou encore la tension entre la Grèce et la Bulgarie. Le champ d’action de la Société des Nations s’est généralement confiné dans l’espace européen. Beaucoup d’observateurs ont constaté que les problèmes de l’organisation découlent de l’échec de son universalité. Elle n’a pas réussi à recruter massivement en dehors du vieux continent. D’ailleurs la majorité du personnel de son administration provient des pays européens. Cette préoccupation des problèmes du continent européen allait porter une sérieuse atteinte à la Société des Nations qui sera dépréciée par les autres pays membres. Un échec qui devient patent avec les conséquences de la crise économique mondiale de 1929
La crise économique mondiale :
Jusqu’en 1929, la prospérité et ses effets bénéfiques ont permis de sauvegarder une paix qui devient de plus en plus fragile à cause de l’essoufflement de la croissance qui avait commencé bien avant le jeudi noir dont le Krach a secoué la bourse de New York. Le développement sans mesure du crédit spéculatif et la cotation exagérée des entreprises ont fait illusion. Avec l’effondrement boursier, la prospérité s’est estompée laissant la place à une crise qui affecte gravement la croissance économique du pays. Les faillites, les fermetures d’usines et les suppressions d’emploi sont au quotidien. L’ouragan financier se propage de proche en proche et ses turbulences ont vite gagné la majorité des pays européens produisant dans plusieurs pays des bouleversements politiques. Les structures sociales sont laminées à leur tour laissant régner une crise de confiance doublée d’un retour à l’isolationnisme. Les premières retombées du grippage des économies surgissent au moins un an plus tôt dans le champ des rapports interétatiques.
Par ailleurs, les grands Etats industriels dotés d’un régime autoritaire ou totalitaire, l’Italie, le Japon à partir de 1931 et l’Allemagne à compter de janvier 1933, vont s’efforcer de sortir de la crise en développant des industries d’armement. Parallèlement ils adoptent une politique isolationniste en réalisant des autarcies partielles ou totales, qui semblent devenir le remède affirmé. Cette fermeture sur soi développe des formes d’égoïsme national qui vont prendre le pas sur les accords et les ententes internationaux. Une fois encore ces nationalismes isolationnistes voire fiévreux vont l’emporter.
Les événements se sont succédés avec une grande rapidité que la Société des Nations s’est trouvée complètement bouleversée par la nouvelle donne. La crise économique a contribué à la dégradation du milieu international. Elle a annoncé, par-là, le début de la fin de la sécurité collective. Ce sont finalement les conséquences de la crise économique mondiale de 1929 qui ont le plus envenimé les relations internationales dans les années 30. En proie aux tourmentes politiques et économiques et impuissante face à la nouvelle conjoncture, la Société des Nations allait s’embourber davantage dans l’affaire de la Mandchourie.

Problème du désarmement :

Hormis le domaine naval, les divergences entre les grandes puissances ont avorté la conférence de désarmement qui s’est soldée par un retrait de l’Allemagne de la Société des Nations lui portant un coup fatal.
Le désarmement général est l’objectif ultime de la sécurité collective. Dans ces quatorze points de janvier 1918, le président américain Woodrow Wilson demande que des garanties suffisantes soient données. L’article 8 du pacte de la Société des Nations prévoit le désarmement «Que les armements de chaque pays seront réduits jusqu’au plus bas niveau compatible avec la sécurité nationale et l’exécution des obligations imposées par une action commune ». Ainsi le désarmement imposé par le traité de Versailles à l’Allemagne est-il conçu comme le prélude au désarmement général. Ce dernier n’a fait de progrès que dans le domaine naval. La conférence de Washington (novembre 1921-février 1922) et celle de Londres (janvier - avril 1930) sont parvenues à fixer des plafonds aux tonnages des flottes et à établir une hiérarchie entre les principales puissances navales (Etats-Unis, Royaume-Uni, Japon, France, Italie). Quant aux travaux de la conférence préparatoire de désarmement général, commencés en 1926, ont débouché sur un constat de carence. La commission s’est heurtée au différend franco-britannique sur le principe et la manière qui devraient régir le désarmement. La Grande Bretagne, que son insularité associée à la puissance de sa flotte prémunissait de toute agression directe, était favorable à un désarmement immédiat. Elle avait peut-être l’intention d’affaiblir militairement la France, suspecte d’hégémonisme sur le vieux continent. Or la France redoute en permanence une vengeance de la part de l’Allemagne qui garde une puissance économique intacte sous tendant ses possibilités de réarmement. La France considérait donc que sa supériorité militaire actuelle était le meilleur gage de paix et de désarmement fera l’objet d’une étape ultérieure voire ultime. La Société des Nations reste donc divisée sur ce sujet malgré la participation, à titre officieux, des Etats-Unis et de l’Union soviétique à ses travaux. Le refus en 1927 par la France et l’Italie de participer à une conférence navale sur le désarmement laissait malle augurer l’avenir. A ceci s’ajoute le réarmement clandestin du Reich qui a été amorcé en 1924 par le général Von Seeckt avec la complicité à la fois du pouvoir politique et de l’aide substantielle du gouvernement soviétique.
Par ailleurs, la conférence de désarmement a été caractérisée par des divergences qui ont contribué à son échec. En effet, tous les plans qui ont été élaborés par les grande puissances, ont été refusés par l’un ou l’autre. Le 30 janvier 1933, Hitler devient chancelier du Reich. Les relations entre l’Allemagne et la France deviennent de plus en plus tendues. Dans ce contexte, l’Allemagne se retire de la conférence le 14 octobre 1933 suivi cinq jours après d’un retrait de la Société des Nations. La conférence de désarmement s’est donc soldée par un échec lamentable. Ouverte trop tardivement, à une date où la crise économique avait déjà réveillé rivalités et convoitises, elle a mis en lumière plus que tout, l’impuissance de la Société des Nations à trouver un terrain d’entente entre les grandes puissances.
Ainsi la Société des Nations a encore une fois échoué dans l’un de ses objectifs principaux. L’organisation devrait parvenir à désarmer les grandes puissances militaires pour réduire à l’avenir tout risque d’affrontement ou de confrontation. L’organisation en question s’est trouvée ébranlée non seulement par l’échec de la conférence sur le désarmement et le retrait d’un membre potentiel en l’occurrence l’Allemagne mais aussi par une nouvelle agression orchestrée par l’Italie à l’encontre d’un pays membre de la Société des Nations.
- Des erreurs de conception :
L’association de la Société des Nations aux traités de paix l’a discréditée aux yeux de plusieurs Etats dont particulièrement les vaincus qui considèrent que ces traités comme la Société des Nations sont des diktats qui doivent disparaître.
En effet pensant que la sécurité collective était le premier devoir des négociations, Wilson avait insisté dans son quatorzième point que soit mise sur pied une organisation internationale chargée du maintien de la paix. Il avait donc obtenu que le pacte de la Société des Nations soit intégré aux traités sous forme de préambule. Les cinq traités imposés aux vaincus à savoir : le traité de Versailles signé avec l’Allemagne le 28 juin 1919, celui de Saint-Germain imposé à l’Autriche le 10 septembre 1919, le traité de Neuilly faisant perdre à la Bulgarie une partie de son territoire le 27 novembre 1919, celui de Trianon faisant de même avec la Hongrie le 4 juin 1920 et enfin le traité de Sèvres annonçant le dépècement de la Turquie le 10 août 1920 comporteront tous la clause qui donne naissance à la Société des Nations. Tous ces traités ont été négociés entre les vainqueurs et surtout les quatre : les Etats-Unis, l’Angleterre, la France et dans une moindre mesure l’Italie. Ni les vaincus, ni la Russie bolchevique n’ont assisté à la conférence de paix. Il en résulte des rancœurs exprimés par les vaincus et une amertume de certains vainqueurs comme l’Italie, bien que victorieuse, était-elle aussi mécontente de son sort, car ses revendications n’ont pas été satisfaites.
D’autre part, ces mêmes traités vont morceler l’Europe centrale et orientale. La disparition de l’empire Austro-Hongrois se traduit par la création de nombreux petits Etats souvent très fragiles. Les uns ont été reconstitués comme la Pologne et la Hongrie tandis que d’autres ont été forgés de toutes pièces comme La Tchécoslovaquie et la Yougoslavie. Les vainqueurs ont cru possible de reconstruire la carte de l’Europe sur le principe des nationalités. Mais le nouveau découpage territorial laissait subsister des poches de minorité qui portent en elles autant de germes potentielles pour de nouveaux conflits. Le pacte de la Société des Nations, qui fait le préambule de tous les traités, semble reconnaître cette nouvelle donne. Cette organisation se trouve vite confrontée à plusieurs nouveaux conflits entre les entités nouvellement créées.
Enfin, les négociateurs de Paris n’ont donc pas pu donner au monde un statut qui lui assure la paix pour toujours. Leur échec s’est avéré patent sur plusieurs questions. En tenant le Russie à l’écart de la conférence, en refusant de satisfaire les revendications territoriales de l’Italie dans l’Adriatique et en dépouillant la Turquie au profit de la Grèce, les négociateurs multiplient en Europe et en Asie les foyers de mécontentement et créent eux-mêmes les conditions nécessaires à la remise en cause de leur œuvre dans une atmosphère explosive et peu propice au maintient de la paix dans le monde. L’avenir est donc lourd d’orages quand la conférence se sépare ; les difficultés, nées de l’application des traités, vont bientôt les faire éclater.
Echec Société des Nations et des enseignements a tirer
Echec Société des Nations et des enseignements a tirer

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La violence cybernétique menace-elle la sécurité informationnelle?

Sécurité informationnelle civile et militaire :


Le principal enjeu de la Guerre cybernétique est non seulement la sécurité des réseaux d’information des armes et des entreprises mais aussi la remise en cause des facteurs de puissances et la manière de gérer des crises.
Sécurité des réseaux militaires
En effet, la guerre cybernétique qui se base sur la maîtrise de l’information, le savoir et la connaissance ; Et qui sont des facteurs de développement constituent également une fatalité qui permet à un pays au regard des autres soit d’étendre son rayonnement, soit d’accroître sa vulnérabilité, dans cet environnement de menace de cybernétique la notion de la défense revêt un aspect globalisé, les Etats sont appelés non seulement à assurer la protection des réseaux de leurs armées, mais aussi ceux de leurs entreprises.

Dans la stratégie militaire, la guerre cybernétique consiste à des actions prises pour parvenir à la supériorité informationnelle et ceci par l’attaque des systèmes d’informations adverses tout en augmentant et protégeant ses propres informations. Elle fait référence à la conduite d’opérations militaires dont l’objectif majeur est l’information. Ces opérations essaieront de paralyser ou même de détruire les systèmes d’informations et de communication de l’adversaire afin d’empêcher ce dernier de pouvoir répondre à ces questions importantes : qu’il est, où il est, ce qu’il peut faire et quand le faire pourquoi il combat.

La guerre cybernétique vise en fait à tout connaître d’un adversaire en interdisant à celui-ci d’obtenir des informations sur l’état de ses propres forces. Elle cherche à faire pencher la balance de l’information et du savoir en sa faveur et particulièrement dans le cas où la balance des forces en présence nous défavorable.
Le réseau Echelon dirigé et coordonné par le National Security Agency (NSA) a été conçu pour écouter et intercepter tous les types de courrier et de tous les types de communications téléphoniques transmis sur les réseaux militaires.

Sécurité des réseaux des entreprises et des institutions :


En outre, le domaine civil n’est pas en reste, il peut lui aussi être visé par cette forme de guerre, qui attaque non seulement les systèmes d’information emmagasinés ou véhiculés dans les cyberespaces, mais aussi toutes les composantes des infrastructures nationales, qui dépendent à la fois de la technologie de l’information et de la disponibilité en temps voulu des données exactes. Parmi ces composantes figurent l’infrastructure de télécommunication elle même, les systèmes banquiers et financiers, les réseaux d’énergie électrique, les autres éléments d’infrastructure énergétique, tels les oléoduc et les gazoduc, les systèmes d’alimentation en eau, les services d’urgence tel que la police, les pompiers et les opérations de sauvetage. Imaginons par exemple, que les systèmes des entreprises de transport publics soient pénétrés que les paramètres de guidage des trains et des métros soient modifiés, que ceux de la régulation du trafic aérien soient altérés que les banques nationales ou les grandes organisations financières perdent le contrôle des réseaux de transfert de fonds et de système de gestion des comptes. La sécurité civile du pays et l’économie tout entière seraient alors sérieusement menacées.

D’autant que la suprématie en la matière peut être définie comme étant l’acquisition d’une supériorité dans la production, le traitement et l’utilisation d’information le piratage est d’ailleurs la forme la plus connue dans ce genre d’attaque. Une firme comme Airbus par exemple aurait été dans la ligne de cette guerre, les hackers après l’attaque auraient remis les fichiers et les logiciels subtilisés soit à des entreprises américaines de haute technologie, soit contre rançon à airbus elle-même ; Signalons aussi que plusieurs entreprises de renommée internationale ont subi des pertes considérables à cause de l’interception de leurs conversations et de leurs transmissions informatiques. Ces actes de malveillance informatiques ont influé manifestement sur leurs degrés de compétitivité.


La remise en cause des facteurs de puissance.


Enfin, force est de constater que cette forme de guerre qui participe à la guerre asymétrique ou dissymétrique permet de s’en prendre à une superpuissance en s’attaquant à son talon d’Achille, une attaque cybernétique ne nécessite pas obligatoirement l’emploi de technologie moderne mais les dimensions psychologiques et organisationnelles peuvent être tout aussi importantes que les dimensions techniques, d’où en terme de menaces, cette guerre offre aux Etats, aux groupes de pression ou d’intérêt politique ou religieux les possibilités pour mener des opérations militaires terroristes ou mafieuse soit à travers la transmission rapide de données secrètes, soit par la diffusion d’information tendancieuses destinées soit à attaquer des systèmes d’information soit tout simplement à influencer les opinions publics à tel point que des experts américains n’hésitent pas à évoquer de possibles « Pearl Harbour electronique ».

Les Etats Unis malgré leur supériorité écrasante en matière de technologie d’information, restent vulnérables à une cyberattaque un exemple qui témoigne la réalité de la chose est l’attaque menée en 1989 contre les symboles de la puissance américaine à savoir la NASA, le Pentagone et d’autres organismes gouvernementaux.


La gestion des crises .

La guerre cybernétique a conféré aux Etats de nouvelles perspectives pour leur prise de décisions et l'économie de leurs forces.



L’information au service des Armées.


En effet, dans les armées modernes, la guerre cybernétique constitue un champ d’action important pour la maîtrise de l’information et de la dissuasion.

En matière de communication, l’Internet offre un moyen sans précédent .On peut ainsi se renseigner sur n’importe quelle activité ennemie pourvu qu’il soit rattaché au réseau. La qualité de ce dernier a suscité l’intérêt des armées modernes puisqu’il constitue un support de transmission multimédia et une véritable source de renseignement .La collecte et l’analyse systématique de toutes les informations permettent d’assurer en permanence la veille générale, l’orientation des moyens spécialises et la paralysie des forces adverses . Dans les nouveaux types de guerre, il s’agit de contraindre l’adversaire à renoncer à ses exigences en le paralysant. Cette paralysie toucherait tous ses centres nerveux. Ce résultat serait obtenu par le contrôle de ses réseaux informatiques ou leur neutralisation par des moyens qui s’inscrivent dans le cadre de la guerre cybernétique.



La décision, de plus en plus rapide:

La guerre cybernétique représente une extension de l’importance traditionnelle d’obtenir de l’information pendant la guerre, d’avoir la supériorité C4I, de surprendre et de décevoir l’ennemi avant qu’il ne fasse la même chose. Cela reste important quelle que soit la stratégie globale qui est poursuivie. Dans ce sens, le concept signifie que les facteurs liés à l’information sont plus importants que jamais pour la gestion des conflits. L’actualisation permanente des situations permet au commandement de raisonner en temps réel et lui confère une plus grande réactivité face à l’imprévu. Lors de la guerre du Golfe par exemple, des officiers basés au Pentagone aidaient à repérer les cibles et à mettre au point des plans d’attaque, tandis que les commandements spatiaux alertaient les forces en cas d’attaques de missiles contre l’Arabie Saoudite ou Israël.

La simulation.

Par ailleurs, le combat virtuel et la simulation favorisent une bonne préparation tactique et technique et une meilleure gestion des crises.
La condition préalable à toute intervention dans une crise est la prise en compte des vulnérabilités, cela nécessitera une prise de conscience du risque. De nos jours, les nouvelles avancées technologiques permettent de reconstituer numériquement tous les champs de bataille imaginables avec leur lot d’horreur et de terreur. Ainsi une guerre peut être traitée virtuellement à 80% sous sa forme réelle sur écrans avant de la transposer à la réalité. Cela permet d’évaluer les pertes, de relever les failles et d’y remédier avant de passer à l’exécution réelle. De ce fait, le conflit cybernétique, qui est l’aspect le plus futuriste de la guerre de l’information, permet une certaine adaptation et un suivi de crises pour l’aide à la décision d’engagement. C’est ainsi que le traitement de l’ensemble des données recueillies, renseignements techniques et humains ,informations parcellaires de toutes provenances permet l’information nécessaire à la reconstitution des évènements et à l’établissement de la situation .La synthèse des situations successives donne la connaissance de la bataille .Le jugement appliqué a cette connaissance en permet la compréhension, indispensable au passage à l’étape suivante .En effet ,il s’agit alors d’anticiper la situation présente ,de la projeter dans l’avenir à partir de la compréhension des actions de l’adversaire et des possibilités offertes .

Economie de moyens

Enfin, La guerre cybernétique, qui joue un rôle de plus en plus central dans la gestion des conflits, permet de réduire au minimum les risques encourus par les forces en opérations.


Dans ce contexte, le concept défini par SUN TSU au v° siècle avant Jésus Christ, « Soumettre l’ennemi sans livrer bataille » est aujourd’hui l’essence même de la guerre cybernétique. Les seules batailles désormais acceptable pour les puissances militaires sont celles ou on ne voit plus l’ennemi que par des cameras de télévision interposée. Les troupes amies ne doivent plus concevoir que « Zéro Mort ». Les pertes ne sont plus envisagées que du côté de l’adversaire. En fait, les grandes puissances se gardent bien de mettre en péril leurs forces armées en mettant en œuvre des méthodes de combat que leur confèrent les récentes technologies. Les conséquences de cette nouvelle politique sont considérables. C’est ainsi que les opérations menées en janvier et février 1991 contre l’Irak ont été de ce point de vue exemplaires : 340 tués côté allié contre 40.000 à 200.000 côté Irakien.

La guerre cybernétique participe alors amplement à la maîtrise des informations nécessaires pour la prise des décisions judicieuses et la réduction des pertes humaines.

Ainsi donc, la violence cybernétique menace sérieusement la sécurité informationnelle des Institutions, des entreprises et des réseaux militaires, donne une nouvelle dimension à la puissance et appelle à de nouvelles approches de gestion des crises.

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RELATIONS RUSSIE-OTAN

RELATIONS RUSSIE-OTAN

Avant la signature de l’Acte fondateur, les Russes avaient inscrit dans leur Conception de la sécurité nationale: « la perception de l’élargissement de l’OTAN à l’Est et sa transformation en une force dominante militaire et politique en Europe, créent la menace d’une nouvelle division du continent en plus d’une menace pour la sécurité nationale ». Comment, dès lors concevoir l’avenir de la relation RUSSIE-OTAN au regard de la poursuite éventuelle de l’élargissement ?

UNE NOUVELLE PROBLEMATIQUE OTANIENNE

LA LIGNE DOCTRINALE DE L’ OTAN, OBJET DE DEBATS AU SEIN DE L’ALLIANCE

L’élargissement obéit à une stratégie globale d’ « enlargement » dynamique de l’économie de marché, qui est à la fois une fin en soi et une condition de la démocratie. Cette stratégie postule une consolidation de la communauté libre des démocraties en économie de marché mais aussi une aptitude à contenir les menées des états terroristes. Le Partenariat pour la Paix a naturellement vocation à devenir le champ d’exercice de cette politique.

L’élargissement sert encore les desseins des Etats Unis dans la zone euro-asiatique. Cette stratégie totale induit une harmonisation dans les domaines économique, militaire et politico-stratégique. Elle passe par une mise au standard occidental des matériels, armements doctrines et formations d’origine russe.

A cet égard, le clientélisme américain pousse ses pions sous les formes les plus diverses. On peut citer à titre d’exemple la collaboration entre les Etats-Unis et les PECOS en vue de la formation de gardes nationales et de forces de réserve sur le partage du modèle américain concrétisé dans le Joint Contact Team Program, la forte contribution du commandement américain aux Groupes de Forces Interarmées Combinées (GFIM), ou encore le soutien financier de grandes firmes américaines de

l’armement aux marchés de la Défense des nouveaux adhérents de l’Alliance. Les pays intéressés par l’adhésion doivent désormais comprendre que la mission de l’OTAN est en train d’évoluer, l’amenant à assumer le rôle de « gendarme de l’EUROPE ».
RELATIONS RUSSIE-OTAN

RELATIONS RUSSIE-OTAN


Les débats au sein de l’Alliance pour repenser la doctrine de l’OTAN ont cependant donné à observer que certaines conceptions américaines, d’ailleurs pas toujours partagées imprimaient aux nouvelles missions une tendance très extensive , révélant à l’occasion une coïncidence moins évidente des intérêts Américains et de ceux des Européens, qu’au temps de la guerre froide. Cette réalité renvoie certes au rapprochement franco-britannique de ST MALO et aux avancées notables dans l’échéancier de la politique européenne de défense arrêtée à l’occasion du sommet de NICE , mais elle va aussi au delà. En effet certains aspects continuent à faire débat, telles les modalités de la poursuite de l’élargissement ou le rôle du nucléaire.

Si l’action de l’Alliance peut toujours se concevoir dans le cadre des Nations Unies, elle peut aussi, en cas d’obstacle au niveau de Conseil de Sécurité, se décider sur la base d’un consensus s’analysant comme un mode d’auto-saisine et posant la question essentielle de la base juridique de ce mode d’action.


Les axes prioritaires pour d’éventuels futurs élargissements, vers le Sud et en direction des Pays Baltes constituent les termes d’une problématique nouvelle. Il s’agit en effet d’une part d’éviter de laisser les pays d’EUROPE centrale et orientale non membres, dans un vide sécuritaire qu’ils ressentent vivement en leur refusant toute perspective d’intégration, et d’autre part d’éviter de refouler la RUSSIE en marge de l’Europe.

La RUSSIE a depuis longtemps donné le ton en exprimant que l’admission dans l’Alliance des Pays Baltes ou de l’UKRAINE, constituerait pour sa sécurité un franchissement intolérable de la « ligne rouge », autrement dit, un point de non-retour crisogène. Car si aujourd’hui l’oblast de KALININGRAD voisine de manière pacifique avec une POLOGNE devenue membre de l’OTAN, les choses seraient à l’évidence perçues différemment pour les BALTES en raison à la fois des importantes minorités russes qui y vivent, et aussi du fait que le sentiment d’encerclement deviendrait réalité en faisant disparaître les dernières « zones-tampons ».

L’OTAN doit en conséquence s’interdire de jouer avec le feu en renforçant indirectement les forces nationalistes russes qui ne peuvent admettre la fuite des pays de l’ ancienne puissance soviétique vers l’Alliance. Après une première vague de trois admissions en 1999, reflet de choix minimalistes prudents et d’une logique davantage mercantile (aucun des nouveaux Etats n’était directement menacé, discontinuités territoriales entre les nouveaux admis et l’Alliance), il semble que contrairement à l’engagement pris à MADRID en 1997 de réexaminer les candidatures des Baltes, de la SLOVENIE et de la ROUMANIE, toute future admission sera subordonnée à un examen au cas par cas . Les Etats Unis ne souhaitent pas renouveler une procédure d’élargissement avec des pays qu’ils ne sentent pas prêts ou dont l’adhésion soulèverait plus de difficultés dans les relations avec la RUSSIE. C’est pourquoi ils préconisent une stratégie d’attente fondée sur la coopération bilatérale

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CONFLITS INTERETHNIQUES EN AFRIQUE

L’atrocité, la régionalisation des conflits internes , l’ inefficacité des interventions des organisations Africaines et l’indifférence de la communauté internationale sont les principales caractéristiques des conflits interethniques en Afrique .


La première évolution qu’il paraît important de relever est le caractère de plus en plus systématiquement « éradicateur » des conflits. Il semble que la défaite de l’adversaire ne suffise plus et que sa disparition totale soit recherchée. On se souvient des terribles images de famine qui avaient ravagé le BIAFRA, le Soudan et la Somalie. Ces désastres étaient jusqu’à présent une conséquence de la guerre, il semblerait qu’ils en deviennent aujourd’hui des buts. Les raisons en sont multiples ; il faut d’abord impliquer la prolifération des armes dans les zones d’affrontement entre les différentes ethnies bien mieux armées que les troupes régulières. De plus les adversaires en présence recrutent des partisans de plus en plus jeunes, les enfants deviennent ainsi des ennemis potentiels à éliminer quel que soit leur âge.

En outre, comme pour l’extension des conflits, leur aggravation est liée au manque de fermeté de l’ONU et de la communauté internationale. L’absence de réaction dans le conflit Soudanais permet aux autorités de poursuivre une politique de « purification religieuse » basée sur le massacre comme sur le déplacement de populations entières.

Quant à la régionalisation des conflits internes, elle donne lieu à la formation de zones de fuite, de repli ou d’abandon et à des possibilités de manipulation : c’est une conflictualité en spirale du local à l’international.


En effet, les conflits qui embrasent les diverses régions d’Afrique illustrent – à la différence des conflits sous régionaux internationalisés au temps de la guerre froide- une conflictualité en spirale dont les fondements se trouvent dans les sociétés et les pouvoirs politiques internes et dont les ressorts ou la dynamique vont du local à l’international. Leur nouveauté réside dans l’hétérogénéité des acteurs collectifs (rebellions, factions, forces armées régulières, milices, bandits) le caractère de plus en plus souvent civil de ces acteurs (enfants soldats, miliciens désœuvrés trafiquants) ainsi que dans l’objet de l’affrontement : non plus seulement le pouvoir, les ressources, les idéologies, mais aussi des statuts, des valeurs, des croyances.

La violence d’un conflit interne ne se dérobe pas systématiquement du territoire national, mais elle mobilise dans ce cas, par delà les frontières des forces politiques, sociales, religieuses qui se radicalisent et sont récupérées par des forces d’opposition. Les conflits internes en Afrique sont surtout la cause d’un nombre important de personnes déplacées et de réfugiés. Ces derniers atteignent respectivement 15 et 7 millions de personnes en 1996 selon le HCR.

Un degré supplémentaire de violence politique et physique est franchi avec la militarisation de camps de réfugiés Rwandais au ZAIRE par des soldats des forces armées rwandaises fuyant l’arrivée du front patriotique rwandais. Ce cas d’une armée régulière se réfugiant avec contingents, équipements et armement, et disposant par ailleurs de réserves financières provenant de la banque centrale emportée par d’anciens dignitaires, est significatif de la régionalisation d’un conflit interne. En Afrique de l’ouest, le conflit du Libéria montre au grand jour les appuis extérieurs des rebellions à l’insu ou avec la complicité des pays voisins, et leurs circuits mafieux pour entretenir des économies de guerre.

Enfin, le dernier caractère réside dans l’inefficacité des interventions africaines et de la communauté internationale. En effet, face à cette flambée des conflits interethniques, le régionalisme offre jusqu’ici peu de voies de secours. Ces institutions issues des Etats n’ont jamais pleinement fonctionné à cause de la mauvaise communication intra étatique et interétatique. De plus, avec le changement de nature de la conflictualité, les principales organisations sous-régionales se montrent incompétentes car elles sont prévues pour prévenir et régler les conflits de toutes natures. Contrairement à cela, en Europe, les organisations régionales s’intéressent pleinement aux différends qui éclatent et créent toujours un climat d’entente pour pouvoir les régler en utilisant tous les moyens adéquats.

L’Organisation de l’unité africaine (OUA) en quarante années d’existence, n’est jamais parvenue à régler elle-même un différend sérieux intra étatique ou interétatique. Néanmoins, avec la tragédie rwandaise et de l’intégration en son sein de la nouvelle Afrique de sud elle a décidé, lors de son sommet, en juin 1994 à Tunis, d’accélérer la mise en place de son mécanisme de prévention, de gestion et de résolution des conflits. La nécessité d’obtenir l’accord préalable de l’ensemble des parties en conflits, et l’absence des moyens financiers et logistiques risquent cependant de limiter sérieusement la portée pratique d’une telle décision.

Dans un monde qu’on s’est plu à d’écrire comme un village planétaire » où tout se sait tout de suite en raison de communications quasi instantanées, il aura été possible d’éliminer en quelques semaines entre 500 000 et un million de Tutsis entre le 06 avril 1994 et le mois de juillet de la même année. Cependant, cette instantanéité médiatique s’est montrée indifférente à l’égard des conflits africains. Dans ce cadre, il a fallu attendre le 18 Mai 1994, alors que les grands massacres du Rwanda étaient terminés pour qu’une photographie de « boucherie » monte à « la une » d’un quotidien. Il paraît ainsi que dans ce cas, ce n’est nullement la guerre civile, le massacre planifié des centaines de Hutus et Tutsis qui a le plus inspiré les médias, mais la liturgie humanitaire « exode, et sacs de riz, orphelins et dispensaires, humanité meurtrie et bienfaitrice, images de malheur et mouvements de sauveteur ».

Ce génocide, car il faut bien le qualifier ainsi, n’a déclenché aucune réaction internationale, à part la tardive opération Turquoise de la France qui a eu pour résultat de protéger, non seulement des survivants des massacres, mais aussi des assassins poursuivis par les Forces du Front Patriotique Rwandais.

CONFLITS INTERETHNIQUES EN AFRIQUE

CONFLITS INTERETHNIQUES EN AFRIQUE


Plus significatif a été le refus de prononcer le mot génocide dans l’enceinte internationale pendant de longs mois. Ce qui se dissimule derrière cette pudeur sémantique est bien évidemment le souci des Nations – Unies, et il faut bien le reconnaître de Washington, échaudé par la fâcheuse expérience de la Somalie.

Contrairement à cela, en Europe l’ONU et notamment l’OTAN ont utilisé tous les moyens nécessaires pour régler le problème Yougoslave.


Ainsi, les conflits interethniques en Afrique se spécifient par la violence cherchant la destruction de l’adversaire et son éradication, la conflictualité en spirale du local à l’international et l’insouciance des instances africaines et internationales. Ainsi peut-on s’interroger : y a t-il des solutions juridiques à ces conflits ?



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Guerre des Malouines

Guerre des Malouines et les Erreurs Stratégiques des Britanniques

I- Les Forces En Présence Stratégique:
La garnison britannique était constituée de 75 hommes. C'est à la suite du débarquement des Troupes Argentines le 2 Avril 1982 à port-stanley, la capitale des malouines, que Londres répond par la mise en route d’une armada de 40 bâtiments qui arrivèrent dans les parages de Falkland le 24 avril. Cette force est constituée de: 2 portes aéronefs, une douzaine de bâtiments d'escorte, de 3 sous marins. Quant à la marine Argentine elle disposait que d’un petit porte-avion.
II- Le Déroulement Stratégique:
- Une équipe de récupérateurs d’épaves y débarque sans autorisation et hisse le drapeau argentin. Londres annonce l’envoi de sous marins nucléaires d’attaque SNA.
- Le 2 avril, débarquement de 5000 fusiliers marins, occupent  l’ensemble des Falkland, les îles de Géorgie du sud et Sandwich du sud.
- Le 5 avril, la GB envoie les 2/3 de sa flotte. Sur le plan diplomatique, la GB est appuyée par la CEE, la NZ, l’Australie et le Canada. Tandis que l’Argentine est soutenus par les pays du pacte Andin, Panama et Cuba. Après que l’URSS accorde son soutien à l’Argentine, les E-U s’allièrent à la GB, malgré le traité interaméricain d’assistance réciproque contre  toute assistance extérieure.
- A la fin d’avril, toute chance de règlement pacifique s’évanouie, les Britanniques définissent une zone de guerre/ conflit  / bataille (anti-paix)   stratégique  de 200 miles autour des Falkland.
- Le 25 Avril, débute les hostilités par le débarquement de la Royal Navy dans les îles de la Géorgie du sud.
- Le 30 un blocus aérien et maritime encercle l’archipel.
- Le 1er mai, l’aviation GB bombarde l’aéroport de port Stanley et la chasse argentine attaque les navires GB. Le lendemain, un croiseur argentin fut coulé par un SNA, permettant à la GB de contrôler la mer. Dés lors, c’est à l’aviation que son confiées les principales  attaques argentines.
- Le 28 Mai, la GB s’empare du port Darwin et du terrain d’aviation de Goose Green et marche sur port Stanley.
- Le 13 Juin, l’assaut final est donné, les jeunes soldats argentins, issus de la conscription ne peuvent résister aux soldats professionnels de la GB. Le général argentin, en accord avec son gouvernement décide de se rendre avec ses 8000 hommes.      
- le 14 Juin, les britanniques font une entrée triomphale dans le port de Stanley.
III- Une guerre/ conflit  / bataille stratégique  politique et psychologie nationale.
Pour l’Argentine, le Général GaltieRelations Internationales aurait utilisé la reconquête des Malouines comme un moyen de diversion politique pour effacer les difficultés économiques en provoquant un élan de nationalisme.
Pour la GB : la réplique aurait constitué, pour Thatcher,  un prétexte pour exciter l’orgueil national afin de faire oublier le chômage, l’austérité et le problème/ conflit   irlandais et renforcer son prestige auprès des électeurs en cas de victoire.          
IV- Les Enseignements Stratégique  :
La guerre/ conflit  / bataille (anti-paix)   stratégique  des Malouines, même s'elle est un conflit de très moyenne intensité, elle fût la 1ere guerre/ conflit  / bataille (anti-paix)   stratégique  aéronavale depuis 1945. Elle est surtout un exemple à la fois singulier et riche en enseignements :
Les matériels de guerre/ conflit  / bataille (anti-paix)   stratégique  : dernières données de la science et de la technique en armement. Les SNA engagés pour la 1°fois dans une guerre/ conflit  / bataille (anti-paix)   stratégique  navale, ont démontré leur efficacité. A la lumière de cette guerre/ conflit  / bataille (anti-paix)  , la royale Navy a renoncé, comme prévu, à la suppression de ses portes avions. La France, confortée par l'expérience Britannique, s'est engagée dans la construction du porte avion nucléaire "Charles de Gaulle".
-Les problème/ conflit  s logistiques: Eloignement des distances et de l'improvisation dans l'engagement, principalement sur mer.

 La chrologie de la guerre coréennes
DATES
ÉVÉNEMENTS
25 juin 1950
Les forces nord-coréennes (NK) envahissent massivement par surprise le territoire de la Corée du sud.
25 juin
Le conseil de sécurité  de l’ONU adopte une résolution demandant à la Corée du Nord de retirer ses troupes au nord du 38° parallèle et la désigne comme l’agresseur.
27 juin
Le conseil de sécurité  adopte une recommandation demandant aux Etats membres d’apporter aide et protection à la république de Corée (ROK) agressée.
Le président TRUMAN ordonne aux forces aériennes et navales américaines d’apporter un concours immédiat aux forces sud-coréennes.
28 juin
L’armée sud-coréenne abandonne Séoul
29 juin
L’U.S.S. Juneau, navire amiral du Task Group 96.5 effectue les premiers bombardements de la guerre/ conflit  / bataille à partir de navires alliés
30 juin
Le président TRUMAN ordonne aux forces terrestres américaines de se porter sur le territoire coréen à partir du 1ier juillet
1 juillet
Le premier contingent US (« Force Smith », 21e R.I./24e D.I.U.S.), venant du Japon, débarque à Pusan
1 juillet
Le président TRUMAN ordonne le blocus naval de la Corée du Nord
4 juillet
Les Pays-Bas dépêchent le destroyer « EVERTSEN » vers la Corée à partir des eaux indonésiennes
5 juillet
Premier engagement des forces terrestres américaines (« Force Smith »)
5 juillet
Le Conseil de Sécurité de l’ONU adopte un troisième texte établissant un commandement unifié de toutes les composantes ONU sous autorité américaine. En application de cette décision, le président américain désigne le général MacArthur.




DATES
ÉVÉNEMENTS
9-18 juillet
Arrivée de la 25e D.I.U.S. en Corée
10 juillet
Le général MacArthur est nommé commandant en chef des troupes des Nations Unies
14 juillet
Le président sud-coréen Syngman Rhee place l’ensemble des forces sud-coréennes sous commandement ONU, donc américain
18 juillet
Débarquement de la 1ière Division U.S. de cavalerie
22 juillet
Le gouvernement français décide d’envoyer des forces armées au sein du contingent international et met immédiatement la frégate « LA GRANDIERE » à disposition de l’ONU
22 juillet
Le gouvernement belge décide d’envoyer un contingent de troupes terrestres en Corée
27 juillet
La Colombie déclare apporter à la force son soutien économique général
27 juillet
Les forces de l’ONU établissent le périmètre défensif de la rivière Naktong (périmètre de Pusan)
30 juillet / 19 septembre
L’aviation américaine largue 1.761 tonnes de bombes sur le complexe industriel et chimique de Hungnam
7-10 août
Les B 29 américains bombardent l’arsenal de Pyongyang, les voies de chemin de fer et le complexe pétrolier de Wonsan
9 août
Engagement en appui direct des Corsair embarqués sur les portes-avions « Sicily » et « Badoeng Strait »
25 août
La France décide officiellement l’envoi d’un contingent terrestre
28 août
Le gouvernement royal des Pays Bas décide d’envoyer un contingent terrestre égal à un bataillon d’infanterie
28-31 août
L’aviation américaine largue 326 tonnes de bombes sur le complexe métallurgique de Sonjin et 284 tonnes sur les sites industriels de Chinnampo
15 septembre
Débarquement d’Inchon, pour prendre à revers les forces ennemies




DATES
ÉVÉNEMENTS
16 septembre
Les forces de l’ONU commencent une contre-offensive générale à partir du périmètre de Pusan
19-25 septembre
La résistance ennemie autour du périmètre de Pusan commence à faiblir. Premiers reculs de troupes nord-coréennes
28 septembre
Une équipe médicale de la Croix Rouge suédoise débarque à Pusan
28 septembre
Les forces de l’ONU reprennent le contrôle de Séoul
1 octobre
Les soldats de l’armée sud-coréenne reprennent pied sur le 38e parallèle
7 octobre
L’Assemblée Générale des nations Unies crée l’UNCURK pour participer à la reconstruction d’une Corée indépendante et unifiée et autorise le général MacArthur à poursuivre l’ennemi en retraite au-delà du 38e parallèle
9 octobre
Le général MacArthur adresse un ultimatum demandant une reddition sans condition aux forces armées nord-coréennes
16 octobre
Les premiers éléments communistes chinois franchissent la frontière de Mandchourie
16 octobre
La Colombie envoie une frégate participer aux opérations navales de l’ONU
19 octobre
La 1ière division sud-coréenne entre dans la capitale nord-coréenne, Pyongyang
26 octobre
Le 7e régiment / 6e division / 2e corps de l’armée sud-coréenne parvient à la frontière chinoise sur le fleuve Yalu et fait les premiers prisonniers chinois
27-31 octobre
Première phase de l’intervention officielle des « volontaires » chinois
1 novembre
Les premiers MIG chinois interviennent au-dessus du territoire coréen. Premiers engagements directs entre troupes américaines et troupes chinoises dans la région de Unsan
6 novembre
Le général MacArthur averti l’état-major combiné US et l’ONU que l’intervention chinoise compromet la position des troupes de l’ONU
8 novembre
Bombardement des ponts de la rivière Yalu sur la frontière sino-coréenne




DATES
ÉVÉNEMENTS
20 novembre
Une unité du service de santé militaire de l’armée indienne débarque en Corée du sud
23 novembre
Le premier contingent du bataillon hollandais débarque à Pusan
25 novembre
Début de la seconde phase de l’offensive chinoise
26 novembre
Les éléments de l’armée de l’air grecque se posent sur les bases aériennes américaines au japon
26-27 novembre
L’offensive chinoise se développe massivement sur l’ensemble du front
29 novembre
Débarquement du bataillon français à Pusan
1 décembre
L’assemblée générale des Nations Unies décide de la création de l’UNKRA
4 décembre
Les C 47 grecs commencent leurs rotations entre le Japon et les positions ONU sur le territoire nord-coréen
7-10 décembre
L’aviation américaine transporte 1.580 tonnes de denrées et évacue 4.687 réfugiés des régions de Hagaru-ri et Koto-ri
9 décembre
Le bataillon d’infanterie grec débarque à Pusan et rejoint immédiatement le front
10-11 décembre
Retraite de la 1ière division de Marines du « réservoir de Chosin »

Les bataillons français et hollandais sont rattachés à des régiments de la 2e D.I.U.S.
15 décembre
Le 1ier Corps sud-coréen et le 10e Corps américain évacuent par vois maritime la zone de Hungnam. Les forces de l’ONU tentent d’établir une ligne de défense sur le 38° parallèle
23 décembre
Le général WALKER, commandant la 8e armée U.S., se tue dans un accident de véhicule et le général RIDGWAY est désigné le 26 pour lui succéder
30 décembre
Le bataillon grec rejoint le nord-ouest de Séoul où il est intégré à la 7e division US de cavalerie
3-4 janvier 1951
Les forces des Nations Unies sont contraintes d’abandonner Séoul




DATES
ÉVÉNEMENTS
25 janvier
Début de l’opération Thunderbolt à partir de la ligne de la rivière Han par le 1ier et le 9e corps U.S.
29-30 janvier
Le bataillon grec supporte de dures attaques sur et autour de la cote 381, au nord-ouest d’Inchon
31 janvier
Les contingents belge et luxembourgeois débarquent en Corée
2 février
L’Assemblée Générale des Nations Unies désigne la Chine comme l’agresseur et demande le retrait immédiat des troupes chinoises
10 février
Les forces de l’ONU reprennent le contrôle d’Inchon et de Kimpo
12-13 février
Le bataillon néerlandais est durement accroché à Hoengsong-Wonju
16 février
Siège naval de Wonsan
21 février
Début de l’opération Killer par le 9e et le 10e corps U.S.
5 mars
Le contingent belge est rattaché  à la 3e division US
7 mars
Le navire hôpital danois « JUTLANDIA » arrive à Pusan
7 mars
Début de l’opération Ripper au centre et à l’est du front
14-15 mars
Les forces des Nations Unies libèrent Séoul
31 mars
La contre-offensive des alliés atteint le 38° parallèle
5 avril
Début de l’opération Rugged pour atteindre la ligne Kansas
11 avril
Le général MacArthur est relevé de son commandement et remplacé par le général RIDGWAY
14 avril
Le général James A. Van Fleet succède au général Ridgway à la tête de la 8e armée U.S.
15 avril
Les troupes de l’ONU établissent une ligne de défense plus ou moins sur le tracé du 38° parallèle, ou ligne Kansas
19 avril
Le 1e et le 9e corps atteignent la ligne Utah




DATES
ÉVÉNEMENTS
22-28 avril
Début de la cinquième offensive chinoise (offensive de printemps)
30 avril
Après quelques jours de retraite, les forces des Nations Unies arrêtent l’armée communiste au nord de Séoul, sur la rivière Han
8 mai
Une frégate colombienne rejoint la Task Force 95 pour opérer en mer de Corée
13 mai
Les unités grecques de transport aérien se déplacent de Taegu (base K 2) à Kimpo (base K 14)
16-23 mai
Seconde offensive de printemps de l’armée chinoise
16-17 mai
L’aviation américaine en appui au sol tue au moins 5.000 soldats communistes sur la route entre Chunchon et Inje
21 mai
Débarquement de troupes de l’ONU pour obliger les forces chinoises à un repli au-delà du 38° parallèle
30 mai
L’armée sud-coréenne et les forces des Nations Unies atteignent une nouvelle fois la ligne Kansas
1 juin
Début de l’opération Piledriver, par des éléments du 1ier et du 9e corps US, progressant au-delà de la ligne Wyoming
13 juin
Les forces des nations Unies s’emparent de Chorwon et de Kumhwa dans le « Triangle de Fer »
15 juin
Le premier contingent du bataillon d’infanterie colombien arrive en Corée
22 juin
Un hôpital de campagne norvégien est déployé en Corée. Il commence ses activités le 19 juillet
23 juin
Jacov MALIK, délégué  soviétique aux Nations Unies, propose l’ouverture de conversations en vue d’un cessez-le-feu
29 juin
Un renfort de 158 néerlandais débarque à Pusan
30 juin
Le général Ridgway annonce que les forces des Nations Unies sont prêtes à ouvrir des conversations avec l’ennemi




DATES
ÉVÉNEMENTS
10 juillet
La première réunion de négociation en vue d’un cessez-le-feu s’ouvre à Kaesong
18 juillet
Le New Jersey accompagné d’autres navires alliés conduit l’opération Kick-Off au port de Wonsan
24 juillet
Le navire hôpital danois quitte la Corée pour effectuer une relève de personnel
26 juillet
Les délégations présentes à Kaesong conviennent d’un agenda de négociations
28 juillet
Création de la 1ière division du Commonwealth
9 août
Poursuite des négociations à Kaesong
22 août
Embarquement pour un retour en métropole du bataillon néerlandais
25 août
Départ de la section luxembourgeoise
14 septembre 22 octobre
Bataille de la cote 931 (Hearthbreak Bridge) où s’illustre le bataillon français
12 octobre
Le 9e corps U.S. atteint la ligne Jamestown
25 octobre
Les négociations se déplacent de Kaesong à Panmunjom, après 2 mois de suspension imposés par les communistes
28 octobre
Un armistice est accepté  sur la base des positions occupées au jour de la signature
12 novembre
Les Nations Unies demandent au commandement américain de limiter les opérations à la défensive
16 novembre
L’hôpital italien n° 68 arrive à Pusan et le navire hôpital danois est de retour en Corée
18 décembre
Echange de listes de prisonniers de guerre/ conflit  / bataille entre les deux camps
2 janvier 1952
Le commandement des Nations Unies propose le principe du retour volontaire des prisonniers détenus par chaque camp
4 janvier
Les bataillons belge et grec sont placés sous le commandement opérationnel de la 3e division U.S.
24 mars
Le bataillon grec est honoré  par une citation présidentielle sud-coréenne




DATES
ÉVÉNEMENTS
26 mars
Un second détachement luxembourgeois arrive en Corée
29 mars
Le navire hôpital danois quitte la Corée avec plusieurs centaines de réfugiés à  son bord, après 8 mois de service actif
6-26 juin
La 45e division US déclenche l’opération Counter visant à occuper 11 sites pétroliers et à établir une nouvelle ligne de postes de résistance
29 juillet
Le bataillon français répond à une attaque ennemie sur Erie Outpost
20 septembre
Le navire hôpital danois, embarquant à son bord des hélicoptères sanitaires, revient pour un troisième séjour en Corée
6 octobre
Le président sud-coréen rend visite à l’hôpital militaire italien et lui accorde une décoration
6-9 octobre
Le bataillon français repousse l’attaque de 2 régiments chinois sur la cote 281 (Arrowhead Bridge)

14 otobre / 24 novembre
Opération Showdown, dans la région de la cote 598, par le 9e Corps U.S.
24 octobre
Le bataillon belge assure la relève du 30e régiment sud-coréen sur la ligne de front au nord de Chorwon
20 novembre
Le navire hôpital « JUTLANDIA » est à l’ancre à Inchon
30 novembre
L’hôpital de campagne italien est gravement endommagé par un incendie criminel causé par des partisans communistes
2 décembre
Début de la visite de 3 jours en Corée du Président Eisenhower, nouvellement élu
20 janvier 1953
La section luxembourgeoise quitte définitivement la Corée
11 février
Le général Maxwell D. TAYLOR prend le commandement de la 8e armée
22 février
Le commandement des forces des Nations Unies propose, pour commencer le rapatriement des prisonniers de guerre/ conflit  , de commencer par les blessés et les malades




DATES
ÉVÉNEMENTS
27-28 mars
Une compagnie néerlandaise repousse une attaque ennemie sur les positions de Nudae
11 avril
Accord sur l’échange des prisonniers de guerre/ conflit  / bataille blessés et malades, qui doit commencer le 20 avril
19-20 avril
Le bataillon belge est engagé  contre un bataillon chinois à Chat-Kol
20 avril
Premiers échanges de prisonniers de guerre/ conflit 
28-30 mai
Nouveaux violents échanges de tirs sur toute l’étendue du front
6 juin
L’Assemblée Nationale sud-coréenne demande la libération des prisonniers anti-communistes retenus au nord
8 juin
Accord sur les prisonniers de guerre/ conflit  . Le président sud-coréen déclare que le projet de convention d’armistice est inacceptable pour la république de Corée.
9 juin
L’Assemblée Nationale sud-coréenne rejette à l’unanimité les termes du projet d’armistice
10-17 juin
Dernière offensive communiste dans le secteur du 2e corps sud-coréen, région de Kumsong
17-18 juin
Bataille du Outpost Harry pour le contingent grec
18 juin
Le président sud-coréen évalue à 27.000 les anti-communistes nord-coréens prisonniers de guerre/ conflit 
23-25 juin
Le président sud-coréen réitère son opposition au projet d’armistice
8 juillet
Les communistes acceptent la reprise des pourparlers, directement avec le commandement américain de l’ONU et sans participation sud-coréenne
13 juillet
Les troupes chinoises lancent une offensive exclusivement contre les unités sud-coréennes, pour amener le gouvernement de Séoul à accepter les termes de l’armistice
19 juillet
Les pourparlers de Panmunjom se terminent par un accord sur tous les points en discussion
27 juillet
Le commandement des Nations Unies et le commandement des armées communistes signent la convention d’armistice




DATES
ÉVÉNEMENTS
5 août 
Début des échanges massifs de prisonniers de guerre/ conflit 
23 janvier 1954
Fin des activités de la commission internationale neutre pour le rapatriement des prisonniers de guerre/ conflit  / bataille commandement des Nations Unies relâche 22.000 non – rapatriés qui deviennent des civils libres
18 février
La conférence politique de Berlin, réunissant les USA, l’URSS, la Grande Bretagne et la France, accepte de participer à Genève à la conférence internationale qui doit préparer le retour effectif de la paix en corée
26 avril
Des délégations de l’armée sud-coréenne et de toutes les nations de l’Ouest et de l’Est (sauf l’Union Sud-Africaine) ayant participé à la guerre/ conflit  / bataille de Corée se retrouvent en Suisse sans pouvoir aboutir à un consensus.



Guerre des Malouines
Conflits Géostratégiques
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